Avez-vous remarqué l’augmentation de vos forfaits tous azimuts ? Vidéo streaming, Box Internet, applications professionnelles, etc.
Le gratuit, c’est fini !
Les plateformes telles que YouTube, Netflix et Facebook ou Google One (dans une moindre mesure) ont réussi un véritable coup de maître marketing… ou le hold-up du siècle si l’on veut.
Au commencement était la télévision, l’Internet et YouTube, accessible gratuitement — après redevance ou abonnement — avec plus au moins de publicités.
Puis, vinrent les abonnements « Premium » et le Replay TV, pour garantir un visionnage sans publicité ; C’est cher, mais on est tranquille, se disait-on !
Au fil des ans, le prix des abonnements premium a fortement augmenté (+4 € par rapport au départ pour Netflix standard, 67 % pour le premium) ; la télé en replay a introduit de la publicité, YouTube a augmenté le nombre et la fréquence des pubs sur ses vidéos.
Les utilisateurs se plaignent alors et menacent d’arrêter de payer ou de changer de plateforme. Trop cher ! Trop de pubs !
Trop cher ?
Pas de problème, Netflix sort une offre moins chère… mais avec de la publicité. TF1 lance une plateforme gratuite… avec de la publicité !
En gros, Netflix revient à son tarif de lancement en 2014 et garanti « sans pub » ; sauf que pour presque le même prix, vous aurez de la pub ! Génial, non ?
Trop de publicités ?
Pas de problème, YouTube crée une formule Premium sans publicité ; ce que nous avions (ou quasiment) au début de la plateforme.
Finalement, ces stratégies marketing, dans l’esprit de la « badflation » — terme que j’invente pour décrire les différents types de mauvaise inflation : Shrinkflation, Cheapflation, Greedflation – et reflètes une situation économique qui se dégrade.
Mais je retiens surtout que cette stratégie brillante, me rappelle un certain Antoine Parmentier, pas vous ?