La démission silencieuse aggrave la situation économique

Après la « Grande démission », la démission silencieuse

Un phénomène qui inquiète le monde du travail

Contrairement à la grande démission, les salariés qui exercent la « démission silencieuse » ne quittent pas leur poste ; ils en font juste le moins possible, afin de ne pas risquer un licenciement.

Cela peut sembler normal et courant, mais ce phénomène est plutôt une tendance de fond. Le salarié estime que pour préserver sa santé physique et mentale, il doit éliminer tout ce qui peut générer du stress au travail ; refuser le stress, au profit de sa santé mentale au travail, pour bien distinguer vie personnelle et vie professionnelle.

Selon une étude réalisée par le groupe mutualiste Malakoff Humanis, 23 % des salariés de moins de 30 ans évoquent une mauvaise santé mentale contre 16 % dans l’ensemble des salariés. Selon une autre étude menée par Audencia et Jobs that make sense, 91% des 18-24 ans interrogés, affirment avoir choisi leur emploi pour « l’intérêt pour la mission ». Plus d’un salarié sur deux avoue choisir son emploi en fonction de « l’impact positif sur la société et/ou la planète ». Seuls 23% ont choisi leur job en fonction du niveau de rémunération.

Donner du sens, oui, mais comment ?

Toutes les entreprises ne peuvent pas « donner du sens » pour l’impact positif sur la société et la planète. Pour des raisons historiques, structurelles ou d’impact économique sur la viabilité de l’entreprise.

Pour celles qui le peuvent, il est urgent d’innover, de créer de nouveaux débouchés orientés vers l’écologie, la préservation des espèces.

Pour les TPE et les sociétés, pour qui l’orientation écologique et humaniste semble difficile, il existe un moyen palliatif.

Créer un comité d’entreprise ou assimilé pour offrir le sens souhaité par les salariés et que la nature de l’entreprise ne peut apporter.

Par exemple, en utilisant les services de la plateforme CAMCHA, CSE externalisé pour TPE/PME, qui propose une offre sur mesure. Ainsi, l’entreprise peut demander à CAMCHA de référencer des offres de biens et services écologiques, conforment aux exigences humanistes.

Une formule dédiée et sur mesure, permet même de restreindre les offres uniquement à celles qui correspondent aux valeurs des salariés (exit le parc Euro Disney 😉).

Dans un avenir incertain pour l’économie mondiale, il semble que les salariés affirment des principes contraires à la lute contre une crise économique. Souhaitons qu’ils puissent maintenir le cap !

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